"Deviens qui tu es, fais ce que toi seul peux faire."

Cette phrase de Nietzsche prend alors tout son sens. Cette double injonction, devenir par soi, évoque le postulat émancipatoire d’une psychanalyse.
En effet, l’audace d’un parcours analytique nous offre l’opportunité de mettre en doute nos représentations et permet de nous re-trouver grâce à la compréhension de nos fictions. Notre conscience ainsi éclairée nous fait percevoir la relativité de notre perception du monde. C’est enfin co-naître. Cependant, se connaître ne signifie pas forcément « échapper à » !
Mais ce nouveau regard sur soi, ce nouveau regard vers l’autre, cette découverte du fonctionnement de nos ressorts les plus cachés, les plus intimes nous restitue pleinement la responsabilité de nos actes. Nous devenons de fait les auteurs de nos vies.
Par le travail sur le divan, la psychanalyse convoque le refoulé, les souvenirs douloureux oubliés, enfouis… Par ce processus, la conscience s’empare de ce matériel psychique et, de cette compréhension profonde, naît un mouvement déchargeant ainsi l’individu de ces bagages émotionnels. Ces carcans archaïques, ces chaînes n’ont plus lieu d’être. L’individu a enfin accès à son épanouissement authentique.
Pour ma part et par l’expérience, je sais que, dans tous les cas, le chemin vers l’autonomie est un parcours d’humilité et de persévérance !